Intervenante sociale par la danse
Artiste en danse contemporaine
Chorégraphe
Elle agit tant que chorégraphe, interprète et créatrice lors de diverses productions artistiques, événements socioculturels et recherches multidisciplinaires à l'échelle québécoise et internationale. Elle utilise la danse-thérapie lors d’ateliers et de programmes pour adultes vivant des difficultés biopsychosociales. Elle est co-fondatrice du collectif multidisciplinaire Austarda et du collectif en danse Les Femmes qui s'invitent.
Angélique Amyot est artiste en danse, chorégraphe et intervenante sociale par la danse.
Elle s’intéresse au processus relationnel et créatif des êtres vivants, afin de construire des ponts sensibles et durables entre eux. Elle se nourrit de la diversité des collaborations, des sphères sociales, des pratiques artistiques et des nationalités, modulant les formes de créations et de diffusions qu’elle propose.
L’exploration et l’expansion de soi, des autres et des lieux s’inscrivent dans une fine recherche de possibilités. La poésie dansée, l’engagement citoyen et les collaborations sont au coeur des processus de création. Elle valorise les actions de traverser, (re)visiter des lieux et des humains, parler, voyager, contraster, surprendre, devenir paysage et composer spontanément.
Elle est interpellée par les impacts de l’environnement immédiat d’une personne sur son corps, son réseau social et son mode de vie. Elle voit la danse comme médiateur éducatif, préventif et thérapeutique de la santé personnelle et collective.
En 2020, elle crée sa première création solo Aulavik, lieu de passage; un voyage sur la notion du territoire, diffusé par la Rotonde en 2023. De 2021 à 2023, elle coréalise avec Delphine Cammal Karavan, un projet de coopération entre des artistes de la Guadeloupe et du Québec. En 2022 et 2023, elle rayonne comme chorégraphe-interprète au parc de l’Amérique latine et au parc de l’Artillerie pendant Osez! en solo.
Angélique est co-fondatrice du collectif multidisciplinaire Austarda (Un point bleu pâle, PARS, Suis-moi) et du collectif en danse Les femmes qui s’invitent (Les muses des parcs, La danse des grand-mères). Elle travaille comme interprète avec plusieurs compagnies entre la France et le Québec (Arielle et Sonia, Entr’actes, Le CRue, Cie la Mangrove, Papillon blanc danse).
Elle utilise la danse-thérapie lors de programmes et de projets de médiation culturelle en organismes communautaires de sa région (Centre des femmes de la Basse-Ville, l’Arche l’étoile, Centre Jacques-Cartier). En 2023, elle monte le labo-expo Ressources Corporelles à Sherpa, comprenant des ateliers, une performance et une exposition.
Depuis 2017, elle co-anime avec Roger Cournoyer (Austarda) les Sessions d’improvisation de l’Artère, où des artistes de la scène travaillent autour de la composition spontanée.
Depuis 2020, elle fait partie du réseau Archipel, un outil agile et fluide de coopérations et de soutien à la mobilité artistique, entre la France, le Québec et la Tunisie.
Angélique détient un Certificat de Psychopédagogie du Mouvement Dansé (Paris, 2014) et un baccalauréat en Service Social (Québec, 2012).
Crédit photo: Llamaryon
La danse-thérapie est l’outil principal utilisé lors des séances de groupe et individuelles de danse et d’expression corporelle.
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« The American Dance Therapy Association » définit la thérapie par la danse et le mouvement comme une prise en charge psychothérapeutique utilisant le mouvement comme un processus qui favorise l’intégration affective, sociale, cognitive et physique de l’individu. Dans son approche, Angélique s’inspire aussi de diverses techniques de danses contemporaine et traditionnelle, de l’analyse du mouvement et de pratiques sommatiques.
Lors des ateliers, les participants sont invités à improviser, créer et développer leurs mouvements dansés selon des thèmes variant selon les besoins des participants et le contexte institutionnel. Cette approche met en valeur la spontanéité du mouvement et son analyse. Elle devient à la fois exploratoire et expérimentale. Tout compte fait, elle favorise le développement et la découverte de soi par la création d’échanges et de dialogues corporels et verbaux.
Angélique offre des ateliers privés et de groupe.
THÈMES:
L’écoute
L’espace
Les appuis
La masse corporelle, le poids
Le rythme, le temps
La forme
Le mouvement authentique
La relation avec les autres, le toucher
La voix, le corps et le son
La création spontanée
CLIENTÈLE:
Adultes vivant avec un problème de santé mentale
Adultes vivant avec une limitation fonctionnelle
Femmes victimes de violence
BIENFAITS:
Augmentation de la créativité
Développement de liens sociaux
(Ré)Appropriation de son corps
Solidification de l’estime de soi
Découverte et exploration de mouvements et de sensations
Expression des émotions
Détente physique et psychologique
Divertissement via le mouvement dansé
Amélioration de l’équilibre, de la coordination, de l’alignement postural, de la force musculaire et de la motricité globale
ORGANISMES AYANT BÉNÉFICIÉS DU SERVICES:
L’Inter’elles
La maison des femmes immigrantes
Le Sillage
L’escale, Centre jeunesse de Québec
Centre des femmes de la Basse-Ville
Espace Mélilot
Centre Jacques-Cartier
Laura Lémerveil
L’Arche l’étoile
Le Verger
Patro Rocamadour
CONFÉRENCE ET ENTREVUE:
Creative Mornings Quebec, avril 2019:
Second Regard, 2018, sur les ondes de Radio-Canada:
https://ici.radio-canada.ca/tele/Second-regard/site/segments/reportage/66980/travail-social-intervention-par-la-danse?isAutoPlay=1
Des projets de création collective présentés devant public sont construits sur mesure avec divers publics cibles.
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La médiation culturelle permet aux participants de s’impliquer dans le processus de création dès le départ; le partage d’un enjeu social commun. La collaboration entre eux est aussi importante que la production artistique.
Cette approche démocratise l’art de la danse, permet à des personnes de sortir de l’isolement, de développer son réseau social, d’augmenter son estime, etc.
En collaboration avec des organismes communautaires et d’autres artistes de la région de Québec, Angélique propose des ateliers et des créations collectives, par exemple:
RESSOURCES CORPORELLES & MURMURATION, 2023, Pech-Sherpa
Ateliers chorégraphiques, exposition et œuvres vidéos (Josiane Roberge)
DANSER SON TERRITOIRE, 2021, Ateliers aux écoles primaire et secondaire
Répertoire culture-éducation
RACINES COMMUNES VOLET II, 2021, Centre des femmes de la Basse-Ville
Ateliers danse et photographie (Cassandra Sophia)Exposition photos
L’ÉCHO DU PARC, 2020, Action culture Saint-Sauveur
Ateliers en danse et créations spontanées
RACINES COMMUNES, 2019, Centre des femmes de la Basse-Ville
Ateliers chorégraphiques, performances devant public
ÉCLIPSES ARTISTIQUES, 2019, Projet L.U.N.E
Idée originale: Gabrielle Bélanger, artiste visuelle de proximité
Un collectif en danse contemporaine où Angélique Amyot, Alexandra Jacques et Marie-Chantale Béland valorisent l’engament communautaire dans leur démarche.
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L’essence du collectif Les Femmes qui s’invitent, formé par Alexandra Jacques, Marie-Chantale Béland et Angélique Amyot, embrasse l’idée de s’inviter dans un lieu, chez une personne ou encore dans une partie de soi-même. Ces invitations sont avant tout un prétexte pour faire des rencontres et pour créer du lien entre les artistes et le lieu où elles prennent racines.
Le Collectif puise son inspiration à partir d’images intuitives, la condition féminine, les repères communautaires et le droit d’exister. Donner vie à ces représentations, rattachées à des expériences et des émotions vécues en tant que femme et citoyenne du monde dévoile le chemin que le collectif emprunte.
Le collectif a deux spectacles prêts à la tournée:
La danse des grand-mères: un spectacle explorant les liens et la transmission intergénérationnels ainsi que le vieillissement. Un témoignage humain, sensible, rassembleur et poétique.
Les muses des parcs: une spectacle extérieur immersive et ludique, conçue pour tous les publics. Elle explore la féminité sous ses multiples facettes; expressive, flamboyante, introspective, solidaire et esthétique.
Un collectif multidisciplinaire où Angélique Amyot et Roger Cournoyer sinsipirent du biomimétisme et d'écocentrisme dans leurs processus créatifs.
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Austarda est un collectif multidisciplinaire basé à Québec, formé en 2020 par Roger Cournoyer et Angélique Amyot. Austarda tire ses origines latines de avis tarda –oiseau lent-, communément appelé outarde. Elle est entre autres un symbole de confiance, de travail d’équipe, de communication et de détermination. Le duo valorise ces éléments essentiels nécessaires à la rencontre et à la création artistique.
Les artistes s’inspirent de l’environnement dans lequel ils travaillent pour proposer un univers singulier et distinctif. Le son et le mouvement, mariant intuition, improvisation et intention, sont les principaux chemins par lesquels ils explorent.
BIOGRAPHIE
Austarda travaille présentement sur Portrait d’un paysage (soutenu par le CALQ et la Ville de Québec), un travail entre 3 artistes du mouvement et 3 artistes du son, en partenariat avec E27 Musiques nouvelles et la Ferme Anjanel, proposant des pistes réflexions sur l’importance de la diversité dans nos vies.
Outre la performance en salle et in situ – Événement Fait Maison (Maison pour la danse, 2024-2025), Marchés publics de Portneuf (2022-2023), Couvent de Beauport (2024)-, Austarda propose des œuvres visuelles:
Pars (oeuvre vidéo filmée et co-réalisée par Clarissa Rebouças, 2022) est présentée au Canada (Dance : made in Canada, Toronto, 2023) et à l’étranger; (Ahmedabad International Film Festival, Inde, 2025 et Dispatches of war, Ukraine, 2024).
Suis-moi (vidéo réalisée par Austarda, 2022) est une collaboration avec Brueder Selke. Ce duo de musiciens diffuse cette oeuvre au Q3Ambiant Fest, Allemagne et improvise lors de la projection.
Un point bleu pâle présente une exposition combinant photographies, oeuvres vidéos, installation, danse et musique. Cela fait suite aux résidences à Rurart (2023) ainsi qu’au Couvent de Beauport (2024), où l’exposition prend place.
Austarda initie également des collaborations avec des artistes d’horizons divers pour développer la composition spontanée –Sessions d’impro de l’Artère (2020 à 2024)- et animent des activités de médiation culturelle -École expérimentale (L’Oeil de poisson), Maison des enfants de Saint-Roch (avec la Rotonde), Dansons Corps-.
C’est avec la Rotonde (diffuseur en danse contemporaine à Québec), qu’Angélique Amyot explique sa démarche pour sa création Aulavik, lieu de passage.
VisionnerCrédit photo: Llamaryon